Le P Jean-François médite l’évangile du vendredi de Pâques (17/04 ; Jn 21, 1-14)

Alléluia, Alléluia, Le Christ est vraiment ressuscité

« Cette nuit-là, ils ne prirent rien! ». La nuit est le symbole des ténèbres. Elle  peut être aussi la nuit intérieure, l’absence de Dieu, la solitude. Quatre semaines de confinement. Encore un mois sous l’ombre du toit et du plafond. Deux mois de « deuil » comme Dieu est absent. Même les églises se vident. Leurs cloches appellent leurs clientèles.

Pierre et les disciples sont encore sous le choc de la Passion de Jésus et leur foi dans le Ressuscité demeure encore bien timide. Ils sont encore dans la crainte. Pierre annonce qu’il va à la pêche. Ses compagnons le suivent. Le lac ne leurs donne rien. Toute la nuit en vain. Mais la nuit précède l’aurore. La lumière vainc les ténèbres. Aujourd’hui, c’est le Christ lui-même qui dissipe nos ténèbres, nos peurs, nos soucis. C’est le miracle de la pêche miraculeuse. Maintenant, obéissant, les disciples remettent le filet à l’eau et voici qu’ils prennent une grande quantité, 153 poissons.

Devant la souffrance, les catastrophes, l’inefficacité, la déception prend la place du zèle, du courage. C’est comme le Seigneur n’agit pas et nous laisse travailler seul. Mais comme les disciples, nous aurons beaucoup de résultat, nous capturons une grande multitude de « poissons » si nous obéissons sa Parole, « Jetez le filez ….». Sa Parole qui donne espérance. Sa Parole qui est lumière et amour. Lumière pour notre intelligence et notre foi. Amour pour notre volonté et notre charité. Mettez toujours nos espoirs entre les bras du Seigneur qui est toujours présent et qui nous voit.

P. Jean François

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