En 1762, la chapelle Saint-Pons, face aux ruines du château de Mandelieu, est tellement délabrée que l’Évêque de Fréjus exige l’édification, au nouveau village de Capitou, « d’une église décente, convenable et assez spacieuse pour contenir le nombre des habitants, laquelle sera placée à la portée et à la plus grande commodité du peuple… ».
Maintes querelles vont survenir entre la communauté de Mandelieu et Dom Moricaud, l’abbé de Lérins, qui refuse de payer le tiers des frais réclamés pour la construction de l’église. Celle-ci est finalement confiée à Hubert Gigot, maçon de la ville de Cannes. Achevée en 1764, l’église est dédiée à Saint- Hubert, patron des chasseurs, auquel Saint-Pons demeure associé par tradition. Un tableau les représentant tous deux, au côté de Saint-Pierre et de la Vierge Marie, orne l’intérieur de l’édifice. Un an plus tard, les habitants sollicitent une cure. Ils se plaignent en effet du mauvais service assuré par le curé de La Napoule, François Gonelle, dont la paroisse est très éloignée de la nouvelle église. Cependant, cette requête demeurera longtemps vaine. Réclamé depuis un siècle, le presbytère sera finalement élevé à Capitou en 1865.