Notre-Dame de l’Assomption
Pendant la période révolutionnaire, la chapelle Notre-Dame de l’Assomption, située dans l’enceinte du château de La Napoule, avait été dévastée et servait de bergerie. Elle ne sera rendue au culte qu’après 1831. Lors de travaux de réfection, on a découvert des greniers à fourrage au-dessus de la sacristie et des mangeoires dans le mur « Est » de l’église.
La Chapelle des Mimosas
La Chapelle « Notre-Dame des Mimosas », dont l’évocation rappelle la forte inclinaison florale de Mandelieu, a été construite en 1927 au quartier des Termes. Un quartier dont l’appellation évoque l’ancien « Terminus » du Tramway reliant Antibes à Mandelieu.
Construite sans fondations, notre chapelle subît les affres du temps. Ainsi, en 1963, le talus de l’autoroute a pour effets pervers de rapprocher les eaux de la Théoulière. Le ré-haussement de la rue Jean Monnet quant à lui isole l’édifice en contrebas, qui s’avère miné par l’humidité.
Par décision de l’évêché de Nice, la fermeture de l’édifice s’impose alors comme un arrache-cœur au nom de la sécurité des fidèles. Cependant, les travaux de restauration (1) vont être entrepris en février 2009 afin de respecter les volontés de Mme Saad SAFA. Cette femme exceptionnelle n’est autre que la maman de Monsieur Iskandar SAFA, notre mécène, qui s’est également engagé à prendre en charge une partie importante des travaux de la future Eglise Notre-Dame du Liban.
Ainsi, la chapelle Notre-Dame des Mimosas a retrouvé son lustre d’antan, grâce à des travaux de restauration que la paroisse n’était pas en mesure d’accomplir.
(1) Le principe employé pour sauver le bâtiment a été l’injection de résine tous les 40 centimètres dans des tuyaux de cuivre de 12 millimètres de diamètre avec une pression de 180 bars. A cela s’est ajouté la construction d’un trottoir en béton armé large de 1 m 50 x 20 cm . qui enserre la chapelle.
