Pegomas – Histoire des lieux

 Les Origines

Aux premiers siècles existait, sur un promontoire dominant la plaine de la Siagne, un castellaras où vivaient les premiers habitants de Pégomas. Cependant, les invasions barbares et les incursions des Maures font le vide sur l’ensemble du territoire. La plaine n’est alors qu’un vaste marécage insalubre où les hommes ne peuvent demeurer.
Le nom de Pégomas apparaît pour la première fois en 1130. Ainsi, les comtes de Toulouse donnent les terres de Pégomacio au monastère de Lérins. Au début du XIe siècle existe ainsi une chapelle Saint-Pierre édifiée par les moines de Lérins.

En 1258 sont réalisées les limites communales entre Pégomas, Auribeau sur Siagne et La Roquette sur Siagne. Des regroupements d’habitations forment les premiers quartiers : le Campaudié, la Fénerie, les Loubonnières, les Mitres, les Ribes.

En 1513, le territoire est déserté. Les moines de Lérins tentent alors un repeuplement par des « actes d’habitation » définissant les droits et les devoirs des futurs résidents. En 1581, le cadastre mentionne que le territoire est à nouveau inhabité.

La construction de l’Eglise

Au début du XVIIIe siècle, un nouveau repeuplement est tenté, mais seuls peuvent subsister les habitants des collines, car la plaine reste trop insalubre. En 1762, l’évêque de Grasse donne l’autorisation de détruire la chapelle Saint-Pierre afin de construire une église et sa maison curiale. De l’ancienne chapelle subsiste qu’une partie du transept. Le clocher de fer forgé et la loggia de pur style provençal sont à l’image de ceux de la région. L’église Saint-Pierre ne retrouve cependant pas tout de suite son statut paroissial et reste, durant les XVIIe et XVIIIe siècles, une annexe de la paroisse d’Auribeau.

Le Vitrail : L’Archange St Michel
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