C’est en 1873 que les sœurs de la providence de Gap s’installent à la Bocca, d’abord à la maison OCRAM, dans la verrerie, où elles déployèrent leurs activités pendant 50 ans. Elles s’installèrent ensuite rue Saint Vincent de Paul, dans les bâtiments construits en 1923, et devenue depuis propriété du diocèse.
Polyvalentes, les sœurs recevaient dans la maison de la rue Saint Vincent de Paul les enfants en école maternelle, assuraient les cours de catéchisme pour les plus grands et s’occupaient du vestiaire des pauvres (ramassage et distribution). Sur le plan hospitalier, elles étaient de remarquables infirmières au dispensaire comme à domicile, sans parler des visites aux malades et aux vieillards. Comme pour de nombreuses congrégations religieuses, la crise des vocations s’est fortement ressentie, entrainant le départ des religieuses des régions favorisées vers le tiers-monde. La Bocca était dans ce cas là. Le 27 juillet 1977, voyait le départ définitif des religieuses qui pendant plus de 100 ans avaient apporté tant de dévouements aux habitants du quartier. La maison des Saints-Anges reste, et les activités paroissiales continuent.
