Le P Jean-François médite l’évangile du mardi saint (Jn 13, 21-33. 36-38)

« Il faisait nuit ». Sans allusion de ce que nous vivons aujourd’hui sous l’ombre de la pandémie Covid-19, il fait toujours nuit quand on s’éloigne de la lumière, de la vraie lumière qui est le Christ. Judas trahit Jésus son Maître et lui tourne  le dos. Nous aussi, chaque fois que nous ne prenons pas soin l’Amour du Seigneur reçu depuis notre baptême, en commettant le péché, nous trahisons notre Sauveur. Heureusement, le dernier mot, c’est la miséricorde de Dieu. Mais cela suppose un  attachement à Dieu pour retrouver la véritable liberté.

On dit que le départ de Judas déclenche la condamnation de Jésus ; en fait c’est le péché qui est condamné par la Mort et la Résurrection du Seigneur. Judas est un des douze, un  des disciples proches de Jésus. Etre chrétien n’est pas en soi une garantie de fidélité au Christ. Une âme choisie par Dieu peut se détourner et choisir de l’abandonner. Parfois, nous ne comprenons pas l’Amour de Dieu ; nous vendons l’œuvre de rédemption pour le prix de nos envies égoïstes quotidiennes.

Chers frères et sœurs, que chacun de nous dise : je ne peux pas être sûr de mon salut ; je dois persévérer en foi et en vertu ; chaque péché que je commets est un rejet de l’Amour de Dieu envers moi. Prenons maintenant la résolution d’être absolument fidèle à la Grâce de Dieu. Comme Jésus Christ demandant trois fois à Pierre, il ne cesse pas nous appeler en nous demandant à notre tour « M’aimes-tu ? ». Et notre réponse ?

Père Jean François.

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